Samedi 30 juin 2007 à 23:13

 

Elle l'aime,
avec ses qualités, ses défauts.
Elle aime son style, ses yeux,
son regard, cet air amoureux.

Elle l'aime,
avec l'idée qu'elle s'est faite de lui.
Elle aime ce qu'il est, ce qu'il n'est pas,
son sourire, le mystère de ses mots.

Elle l'aime,
avec son expressivité, sa peau.
Elle aime sa voix, l'écouter parler,
ses clins d'œil complices, son odeur.

Elle l'aime,
avec ses erreurs et son passé.
Elle aime son silence, son air décontracté,
sa musique, qu'il lui dise que tout va bien aller.

 

Vendredi 15 juin 2007 à 15:25

Cher Dieu,


        Aujourd'hui, j'ai cent ans. Comme Mamie-Rose. Je dors beaucoup mais je me sens bien.

        J'ai essayé d'expliquer à mes parents que la vie, c'était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau : on croit avoir reçu la vie éternelle. Après, on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n'était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaye de le mériter. Moi qui ai cent ans, je sais de quoi je parle. Plus on vieillit, plus faut faire preuve de goût pour apprécier la vie. On doit devenir raffiné, artiste. N'importe quel crétin peut jouir de la vie à dix ans ou à vingt ans, mais à cent, quand on ne peut plus bouger, faut user de son intelligence.
      
        Je ne sais pas si je les ai bien convaincus.
       Visites-les. Finis le travail. Moi je fatigue un peu.

A demain, bisous,
Oscar.

Mardi 12 juin 2007 à 13:25

Bonhomme,


Je sais, tu t'attendais à des mots d'amour, tu imaginais qu'elle allait te faire la déclaration du siècle, tu croyais qu'elle parlait aussi bien qu'elle écrit. Mais bonhomme, faire des erreurs, ça arrive.

Tu la prend pour une femme… pourtant il n'en est rien. Elle te ressemble, tu sais.
Elle te compare à un oiseau mais entre-nous, elle vole plus haut que toi.
Tu voulais des beaux mots mais elle a toujours craint qu'ils ne lui brûlent les lèvres.

Tu sais bonhomme, au fond, c'est qu'une peureuse. Elle a beau se la jouer adulte, elle n'est même pas ado. Elle refuse toutes responsabilités et elle te ment.
Mais tu sais, même si c'est une menteuse faudra lui pardonner, même à elle-même, elle peut pas s'en empêcher.

Mets-toi à sa place bonhomme, rentre dans sa peau, t'imagine comme ça doit faire mal d'être enfermé dans ses mots, d'avoir peur de ses sentiments. Tu sais, entre nous, je crois qu'elle t'aime. Elle ne te le dit pas, elle n'ose même pas le penser.

Au fond bonhomme, t'as beau être déçu, elle, elle est malheureuse. Elle ne veut rien vivre, que du grand, des rêves. T'en fais peut-être partie mais si tu la veux vraiment, va falloir que tu sois là pour elle, que tu l'aides, simplement que tu l'aimes.

Lily

Samedi 9 juin 2007 à 17:40

 



Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature
et elle est révèlée par le choix de son masque...

(Les frères Scott)

Jeudi 7 juin 2007 à 10:55

L'univers paraît étrangement bien ordonné, on le voit à la régularité du mouvement des étoiles, de la rotation de la terre, du passage des saisons. Mais la vie humaine est l'expression même du chaos. Chaque personne tente de faire valoir ses droits, d'imposer sa volonté et ses sentiments sans comprendre ce qui fait avancer les autres, ni ce qui l'a fait avancer elle-même.

| Katherine Anne Porter |

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