Lundi 31 mars 2008 à 14:46

...Le premier à qui j'infligeai cette déclaration, mon camarade Mochèh, devient violet.

-          Mais pourquoi dis-tu des stupidités pareilles !?

-          Je ne dis rien de stupide. Je te dis que je t'aime.

-          Mais on ne dit pas ces choses-là !

-          Et pourquoi ?

-          Ah, Yéchoua, ne fais pas l'imbécile !

« Idiot, crétin, niais », je rentrais chaque soir les poches pleines de nouvelles insultes. Ma mère tenta de m'expliquer qu'il y avait une loi non écrite qui obligeait à taire les sentiments.

-          Laquelle ?

-          La pudeur.

-          Mais, maman, il n'y a pourtant pas de temps à perdre pour leur dire qu'on les aime : ils peuvent tous mourir, non ?

Elle pleurait doucement lorsque je disais cela, me caressant les cheveux pour apaiser mes pensées.

-          Mon petit Yéchoua, il ne faut pas trop aimer. Sinon, tu vas beaucoup souffrir.

-          Mais je ne souffre pas. Je suis indigné.

Chaque jour m'apportait de nouveaux arguments pour nourrir ma rage.

...

° ° °

...Rachel avait été mariée de force à un riche propriétaire de bétail, un homme plus âgé qu'elle, ventru, fessu, poilu, rougeâtre, énorme, intolérant, qui la battait. Il la trouva un jour dans les bras d'un jeune berger de son âge. Tout le village lapida l'adultère. Elle mit deux heures à mourir des pierres qu'on lui jetait.
Deux heures. Des centaines de pierres sur une chair de vingt ans. Rachel. Deux heures. C'est comme cela que la loi d'Israël protège les mariages contre nature/.
            Tous ces crimes avaient un nom : la Loi.

            Et la Loi avait un auteur : Dieu.

            Je décidais donc que je n'aimerais plus Dieu.

...

Dimanche 23 mars 2008 à 23:49

J'ai essayé d'être parfaite

Mais ça n'a servit a rien.

Il n'y a rien en quoi tu puisses croire

Je te mens à chaque regard.

Mon monde est vide

Ça fait longtemps qu'il n'y a plus d'espoir.

Je te souris, je t'embrasse

Mais ce soir c'est sans toi que je rentre.

Je t'écris, je te parle, tu me lis, tu m'écoutes

Tu ne vois pas que rien n'est réel.

Il n'y a aucun sentiment que je puisse exprimer

Ce n'est qu'un jeu et j'en suis fatiguée.

Le temps me possède et je ne suis qu'impuissante

Je n'ai simplement pas envie que tu partes.

Si tu crois en mon âme,

Alors, penses que c'est la seule chose qu'il me reste.

Mercredi 12 mars 2008 à 22:56




L'amour, ça va... ça vient...
Puis y'a des jours, où, ça vient pas!

 

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