Lundi 26 mai 2008 à 14:56

Goodbye

Mercredi 21 mai 2008 à 19:33

J'ai tellement envie de déverser sur toi ma haine,

De te dire toutes ces choses qui viennent de prendre réalité,

Te cracher à la gueule tes fautes et non plus des mots d'amour,

Hurler que tout ça, c'est uniquement à cause de toi,

Que maintenant, que j'aille n'importe où, j'en crève.

Te gifler, tellement fort… te faire tellement mal.

Je n'ai jamais été d'accord et tu t'en foutais,

J'suis dans un mauvais trip, je perd prise.

Ouvres les yeux, demandes-toi pourquoi…

Pourquoi voudrais-tu que je pleure ?

Alors que quand j'étais effrayée, j'étais toujours seule.

Pourquoi voudrais-tu que je sois triste?

J'ai juste envie que t'ailles te faire foutre !

Samedi 17 mai 2008 à 22:34

J'croyais que tu serais mon avenir,
J'nous imaginais bien,
Parcourir ensemble un bout de chemin…

Mais non, je m'égare…
Plus de rêves, de mensonges.

Y'a juste rien, le néant.
Le vide, le noir,
T'as éteint la lumière que j'avais allumée,
Laissé s'éteindre le feu que j'avais préparé,
T'es partit sans un mot, un regard,
Comme un con, me laissant dans l'brouillard.

Le silence, la solitude.
T'es plus là, j'ai plus rien,
Des souvenirs, les yeux éteints,
Tu t'en fous, t'as mieux à faire,
Me laisser, sans jamais te retourner en arrière,
Comme un connard, me laissant en pétard.

L'agacement, l'envie.
C'était rien, des conneries,
T'as pris mes sentiments et t'as fais que semblant,
Fait de moi une marionnette, me pendant à ton fil,
T'as même pas dit au revoir, tu t'es juste cassé,
Comme un salaud, me laissant brisée.

Y'a rien, juste de l'amer.
T'en as fait trop ou pas assez,
T'étais ma vie, ma chair,
L'espoir, mon être,
D'un coup de gomme, t'as tout effacé,
Comme une idiote, je t'ai tout donné.

C'est plus que des mots,
Sans aucun sens,
Sans espoir,
Au fond, y'a même plus d'Histoire.

Jeudi 10 avril 2008 à 11:20

J'voudrais que tu sois mon histoire,
La première, celle qui compte.
J'voudrais ne voir que tes yeux,
Te laisser guider mon chemin, amoureux.
J'voudrais pouvoir compter sur toi,
Qu'à chaque pas, tu sois derrière moi.
J'voudrais que tu me fasses découvrir le monde,
Et qui je suis quand je suis réellement.
J'voudrais que tu me donnes la main,
Que tu me promettes de la lâcher parfois.
J'voudrais que tu me fasses confiance,
Que tu me montres que je n'ai pas toujours besoin de toi.
J'voudrais que tu m'écrives une lettre,
La première, où tu me révélerais combien tu m'aimes.
J'voudrais que sans cesse tu penses à moi,
Que plus jamais la nuit, tu n'aies froid.
J'voudrais que tu m'invites à danser,
Que la musique continue pour l'éternité.
J'voudrais que tu sois mon histoire,
La dernière, celle qui dure.

Lundi 31 mars 2008 à 14:46

...Le premier à qui j'infligeai cette déclaration, mon camarade Mochèh, devient violet.

-          Mais pourquoi dis-tu des stupidités pareilles !?

-          Je ne dis rien de stupide. Je te dis que je t'aime.

-          Mais on ne dit pas ces choses-là !

-          Et pourquoi ?

-          Ah, Yéchoua, ne fais pas l'imbécile !

« Idiot, crétin, niais », je rentrais chaque soir les poches pleines de nouvelles insultes. Ma mère tenta de m'expliquer qu'il y avait une loi non écrite qui obligeait à taire les sentiments.

-          Laquelle ?

-          La pudeur.

-          Mais, maman, il n'y a pourtant pas de temps à perdre pour leur dire qu'on les aime : ils peuvent tous mourir, non ?

Elle pleurait doucement lorsque je disais cela, me caressant les cheveux pour apaiser mes pensées.

-          Mon petit Yéchoua, il ne faut pas trop aimer. Sinon, tu vas beaucoup souffrir.

-          Mais je ne souffre pas. Je suis indigné.

Chaque jour m'apportait de nouveaux arguments pour nourrir ma rage.

...

° ° °

...Rachel avait été mariée de force à un riche propriétaire de bétail, un homme plus âgé qu'elle, ventru, fessu, poilu, rougeâtre, énorme, intolérant, qui la battait. Il la trouva un jour dans les bras d'un jeune berger de son âge. Tout le village lapida l'adultère. Elle mit deux heures à mourir des pierres qu'on lui jetait.
Deux heures. Des centaines de pierres sur une chair de vingt ans. Rachel. Deux heures. C'est comme cela que la loi d'Israël protège les mariages contre nature/.
            Tous ces crimes avaient un nom : la Loi.

            Et la Loi avait un auteur : Dieu.

            Je décidais donc que je n'aimerais plus Dieu.

...

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